SOMMAIRE DE L'EXPOSE
I/ INTRODUCTION
II/ DEFINITION
III/
CAUSES (Les différents GES)
1) Le dioxyde de
carbone (CO2)
2) Le méthane
(CH4)
3) Le protoxyde d'azote (N2O)
4) L'ozone troposphérique (O3)
5) Les halo carbures
6)
L'hexafluorure de souffre (SF6)
IV/
CONSEQUENCES
V/ IMPACT SUR LA SANTE
1) Impact direct
sur la santé
2) Effets indirects sur la santé
3) Effets d'un
réchauffement sur les maladies à vecteur
VI/
SOLUTIONS
VII/
CONCLUSION
I/ INTRODUCTION
L'effet de
serre a toujours été, depuis les origines de la vie et même avant, une
composante essentielle et naturelle du climat de notre Terre. Sans lui, la
température moyenne serait de -18°C alors qu'à l'heure actuelle elle est de
15°C. C'est donc un processus indispensable à une quelconque vie terrestre. A
l'inverse, l'augmentation récente de cet effet pourrait conduire à un
dérèglement climatique si aucune mesure n'est prise rapidement.
Ce phénomène
repose sur différents Gaz à Effet de Serre (GES) présents dans l'atmosphère, le
plus connu étant le dioxyde de carbone (CO2), qui stoppent le
rayonnement infrarouge se dégageant de la surface terrestre et renvoie cette
chaleur vers la surface du globe.
L'actuel
réchauffement de la planète est dû à un accroissement rapide du taux des GES
dans l'atmosphère. Ce réchauffement pourrait conduire, si les autorités et si
chaque terrien ne réagit pas maintenant, à un dérèglement climatique, avec tout
ce que cela comporte de risques pour la biosphère et pour l'humanité.
II/ DEFINITION
Les gaz à effet de serre (GES) sont
des composants gazeux qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par
la surface terrestre et contribuant à l'effet de serre.
L'augmentation de leur concentration dans l'atmosphère
terrestre est l'un des facteurs d'impact à
l'origine du récent réchauffement climatique.
Un gaz ne peut absorber les rayonnements infrarouges
qu'à partir de trois atomes par molécule, ou à partir
de deux si ce sont deux atomes différents.
III/ CAUSES (Les différents GES)
Les deux gaz qui produisent le plus d'effet de serre sont l'eau (H2O)
et le CO2, qui sont respectivement responsables de 55% et de 39% de
l'effet de serre sur Terre. Ils sont donc à eux deux responsables de 94% de
l'effet de serre "total" (naturel plus artificiel). Mais il faut
distinguer les émissions naturelles et les émissions anthropiques de ces deux
gaz, ainsi que des autres GES : méthane, N2O, ozone troposphérique,
halo carbures et SF6. Ce sont les émissions anthropiques qui sont
responsables du réchauffement climatique, puisqu'il s'agit d'un ajout de GES
dans l'atmosphère par l'homme. La part des rejets anthropiques dans le total
des émissions de GES est relativement faible, mais elle suffira amplement à
provoquer une modification climatique à court ou moyen terme.
1) Le dioxyde de carbone (CO2)
Depuis la
moitié du 19ème siècle, l'homme, suite aux études de la croûte terrestre
(géochimie) qui lui ont fait découvrir de nouvelles sources d'énergie, a brûlé
de grandes quantités de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) pour
assurer ses besoins énergétiques. En libérant le carbone fixé par la
photosynthèse sur les végétaux étant à l'origine des hydrocarbures et du
charbon, ces combustibles ont contribué à faire évoluer l'effet de serre. La
quantité de dioxyde de carbone présente dans l'atmosphère continuera de croître
si l'homme ne cesse pas progressivement de brûler ces combustibles fossiles.
Malgré l'absorption continue du CO2 par les océans et la végétation,
la quantité de ce gaz dans l'atmosphère reste trop importante. En effet, les
combustibles fossiles ne se renouvellent pas, et le CO2 rejeté par
ces combustibles n'est pas absorbé par les forêts : la quantité CO2
absorbée par les forêts correspond à la quantité issue de ces mêmes forêts.
C'est le cycle naturel du carbone, qui fonctionne grâce au renouvellement des
forêts.
C'est
principalement l'industrie, ainsi que le développement de l'habitat et des
transports qui ont augmenté le taux de CO2 dans l'atmosphère. Les
véhicules individuels, les poids lourds et les avions sont des gros consommateurs
d'hydrocarbures, et donc de gros pollueurs. La déforestation par brûlis
participe aussi à l'augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère,
car la forêt, qui constitue une grande réserve de carbone, est remplacée par
des champs qui ne contiennent que très peu de carbone : la différence se
transforme en CO2. Enfin, la production croissante de déchets, qui
sont dans certains cas brûlés dans des usines d'incinération, joue également un
rôle dans l'augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère.
En France, en
1997, le secteur des transports rejetait 37,7 millions de tonnes de carbone, le
secteur industriel 27,4 millions, le secteur résidentiel et tertiaire 26,5
millions, EDF 15,5 millions, et le secteur agricole et sylvicole en rejetait
25,5 millions, mais ce dernier secteur en absorbant 43 millions. Le CO2
participe pour environ 50% dans l'effet de serre anthropique.
2) Le méthane (CH4)
Le méthane
est le principal constituant du gaz naturel, ou gaz de ville. C'est un bon
combustible, assez peu polluant (il émet principalement du CO2,
alors que les dérivés du pétrole émettent aussi des oxydes de souffre et
d'azote). Le méthane est naturellement
émis par les marais, les tourbières et la digestion des animaux. C'est un
produit de la fermentation anaérobie des composés organiques. La part de
l'homme dans le rejet du méthane provient de la multiplication des ruminants,
gros producteurs de méthane (le lait est issu de la fermentation de l'herbe),
des rizières, des décharges (où les ordures ménagères fermentent) et des fuites
de canalisations de gaz naturel. Il est également libéré lors de l'exploitation
de mines de charbon.
Il est responsable de 15% de
l'effet de serre anthropique.
3) Le protoxyde d'azote (N2O)
Le protoxyde
d'azote, ou oxyde nitreux, est rejeté par l'industrie chimique, qui utilise de
l'acide nitrique, et par l'agriculture, qui utilise des engrais azotés.
Sa
contribution dans l'effet de serre artificiel est de 5%.
4) L'ozone troposphérique (O3)
Il ne faut
pas confondre l'ozone troposphérique, c'est-à-dire celui situé dans les couches
les plus basses de l'atmosphère, et qui est un polluant, avec la couche
d'ozone, situé dans la haute atmosphère, et qui protège la Terre des
rayonnements ultraviolets les plus nocifs pour la vie.
Ce gaz n'est
pas directement émis par l'Homme. Il est issu de la réaction chimique entre les
oxydes d'azote, de formule Nox, et les Composés Organiques Volatiles (COV), ces
deux gaz étant issus de l'industrie chimique et du secteur des transports, par
combustion des hydrocarbures. Cette réaction ne peut se faire que lorsque le
rayonnement solaire est assez puissant, c'est donc un gaz principalement
synthétisé en été.
L'ozone
troposphérique est responsable de 15% de l'effet de serre additionnel.
5) Les halocarbures
Les halocarbures
sont des chaînes carbonées (hydrocarbures) dans lesquelles des atomes
d'hydrogène ont été remplacés par des gaz halogènes (fluor, chlore…). Leur
formule est de la forme CxHy Halz où Hal est un gaz halogène. Dans la vaste
famille des halo carbures, on trouve notamment les CFC, localisés avant 1990
dans les tuyauteries des systèmes réfrigérants et les sprays, et interdits
depuis par le protocole de Montréal car responsables du trou dans la couche
d'ozone, les HFC frigorigènes, libérés par les industries agroalimentaires, les
froids commerciaux, les transports frigorifiques, les applications
industrielles, les climatisations, les refroidisseurs d'eau et les froids
domestiques, les HCFC et les PFC.
Les
halocarbures sont des molécules très stables, et qui absorbent fortement le
rayonnement infrarouge. Ce sont donc de puissants GES, responsables de 15% de
l'effet de serre anthropique.
6) L'hexafluorure de souffre (SF6)
Il est
utilisé dans les applications électriques (transformateurs…) et le double
vitrage. Ce gaz étant rejeté en très petites quantités, sa participation dans
l'effet de serre est aujourd'hui presque négligeable.
IV/ CONSEQUENCES
Les gaz à
effet de serre ne représentent même pas 1 % de l'atmosphère terrestre. Et
pourtant, toute fluctuation, aussi minime soit-elle, de la quantité de ces gaz
peut avoir de graves conséquences. D'un autre côté, les gaz à effet de serre ne
peuvent être entièrement supprimés, car s'ils n'existaient plus la température
sur terre chuterait. Il serait donc tout aussi néfaste d'en avoir trop que d'en
avoir trop peu. En d'autres termes, des problèmes risquent de se poser dès la
moindre variation de ces gaz dans l'atmosphère.
Le changement climatique est une des menaces environnementales les plus sérieuses auxquelles notre société doit faire face. Les climatologues prévoient une augmentation de la température moyenne du globe de 2 °C d'ici 2100 en cas de doublement de la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
Le changement climatique est une des menaces environnementales les plus sérieuses auxquelles notre société doit faire face. Les climatologues prévoient une augmentation de la température moyenne du globe de 2 °C d'ici 2100 en cas de doublement de la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
Le Groupe
d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) a rendu en 1995
un rapport scientifique. Il conclut en autres que :
- depuis 1750, le taux de CO2 dans l'atmosphère a augmenté de 30 %, celui de CH4 de 145 %.
- depuis la fin du 19ème siècle, la terre s'est réchauffée de 0,3 °C à 0,6 °C.
La hausse des températures devrait provoquer des sécheresses, des inondations plus sévères et une augmentation des précipitations. Une évolution rapide et soutenue du climat pourrait également modifier l'équilibre entre les espèces et provoquer un dépérissement des forêts.
- depuis 1750, le taux de CO2 dans l'atmosphère a augmenté de 30 %, celui de CH4 de 145 %.
- depuis la fin du 19ème siècle, la terre s'est réchauffée de 0,3 °C à 0,6 °C.
La hausse des températures devrait provoquer des sécheresses, des inondations plus sévères et une augmentation des précipitations. Une évolution rapide et soutenue du climat pourrait également modifier l'équilibre entre les espèces et provoquer un dépérissement des forêts.
Au niveau de
l'Europe on constaterait une intensification des cycles hydrologiques, dont
l'amplitude croîtrait dans la partie nord de l'Europe et diminuerait dans la
partie sud. Dans les DOM TOM, la hausse des températures serait susceptible
d'accroître la fréquence et l'amplitude des cyclones, particulièrement néfastes
pour les atolls (île tropicale, constituée par des récifs coralliens entourant
une lagune).
Il est
probable que les pays les moins développés et les écosystèmes les plus
vulnérables souffriront le plus des changements climatiques. Par un
accroissement de la sécheresse entraînant une chute des rendements agricoles
dans les zones arides, et donc des risques de famine.
D'une façon
plus générale, l'amplitude et la fréquence des orages, des inondations et des
crues, des tempêtes ainsi que des cyclones pourraient augmenter, entraînant une
intensification des accidents météorologiques.
Hormis dans les régions froides, où la mortalité due au froid reculerait, le réchauffement climatique aurait essentiellement des conséquences préjudiciables sur la santé humaine. D'une part, le renforcement et l'allongement des périodes de chaleur augmenteraient, principalement dans les villes, la mortalité et les affections cardiorespiratoires ; d'autre part, les aires touchées par les maladies infectieuses véhiculées par les insectes tropicaux s'étendraient considérablement.
Hormis dans les régions froides, où la mortalité due au froid reculerait, le réchauffement climatique aurait essentiellement des conséquences préjudiciables sur la santé humaine. D'une part, le renforcement et l'allongement des périodes de chaleur augmenteraient, principalement dans les villes, la mortalité et les affections cardiorespiratoires ; d'autre part, les aires touchées par les maladies infectieuses véhiculées par les insectes tropicaux s'étendraient considérablement.
Dans les DOM
TOM, la hausse des températures des eaux marines peut être néfaste pour les
coraux qui pour beaucoup d'entre eux ne survivent pas au-delà de 30 °C.
V/ IMPACT SUR LA SANTE
La santé
humaine étant à de multiples égards sous la dépendance, tantôt directe et
tantôt indirecte, du contexte climatique, la tentation est grande d'établir un
inventaire des conséquences sanitaires les plus plausibles d'un tel
réchauffement.
1) Impact direct sur la santé
Il ne fait
guère de doute qu'un réchauffement moyen de 2° C soit suffisant pour exercer,
dans le domaine des maladies non transmissibles, un impact direct, du fait des
perturbations que l'état de l'atmosphère introduit dans le fonctionnement de
l'organisme humain. Le climat peut alors intervenir comme authentique facteur
causal de la maladie, voire du décès, en cas de surexposition à des conditions
très agressives, on pense au coup de chaleur ou à la déshydratation aiguë.
L'action du
climat peut aussi s'exercer par effet cumulatif. Il est, par exemple, permis de
craindre qu'une succession d'étés ensoleillés n'entraîne, chez les sujets a
peau claire, des types de cancers cutanés.
Bien
évidemment, les effets liés à l'augmentation de la charge thermique seront
davantage ressentis par les sujets qui sont déjà sensibles pour d'autres
raisons, en particulier les personnes âgées, voire très âgées, les malades
chroniques, les nourrissons et les jeunes enfants.
Il faut
s'attendre à ce que les nouvelles dispositions thermiques régnant au XXIéme
siècle déterminent une assez franche surmortalité de saison chaude. Seraient
sans doute spécialement touchées les couches les plus âgées de la population,
les catégories sociales les moins favorisées, ainsi que les femmes qui au-delà
de la soixantaine, présentent plus fréquemment que les hommes des troubles au
niveau de la régulation de la température interne.
En fait,
tout devrait dépendre de la brutalité avec laquelle s'opérera le réchauffement.
S'il se produit progressivement, presque imperceptiblement, les conséquences
sanitaires ont toutes les chances de rester mineures, l'organisme ayant le
temps de s'adapter (s'acclimater) à son nouvel environnement thermique. Mais à
l'inverse, si l'évolution se fait par à coups relativement violents (et
certaines recherches le suggèrent ou, en tout cas, ne l'excluent nullement),
les conséquences risquent au moins dans un premier temps de s'avérer beaucoup
plus inquiétantes.
Le climat
peut avoir des impacts variés sur l'appareil respiratoire, dans la mesure où
interviennent à la fois les saisons, certaines situations météorologiques particulières
(orage…) et la combinaison de l'action du temps qu'il fait avec celle d'autres
facteurs environnementaux (qualité de l'air, notamment). On pourrait voir
s'accroître le nombre de personnes atteintes de maladie comme l'asthme. En
effet, un réchauffement du climat amènerait inévitablement le déplacement vers
le nord de l'aire de répartition de nombreuses espèces végétales, dont
certaines fortement allergisantes, tandis que la plus grande fréquence du
"beau temps" chaud et ensoleillé, en tout cas exempt de fortes
précipitations, augmenterait les quantités de pollen libérées dans l'aire.
En relevant
la température centrale de la mère et du fœtus au-delà des 37° C qui signent la
"bonne santé", l'accentuation de la chaleur estivale aurait une forte
probabilité d'entraîner une élévation sensible du taux d'enfant prématuré.
C'est en tout cas ce que l'on observe aujourd'hui en situation caniculaire, où
les accouchements avant terme se multiplient.
2) Effets indirects sur la santé
Nous avons
surtout jusqu'ici évoqué des effets directs du réchauffement du climat sur la
santé. On ne peut cependant pas exclure des effets plus subtils.
On pourrait
craindre une augmentation des intoxications alimentaires dues à une mauvaise
conservation des denrées alimentaires et tout spécialement des aliments
d'origine animale.
Le
réchauffement du climat, combiné au progrès technique, devrait susciter un
considérable engouement pour la climatisation de sécurité ou de confort des
habitations, des locaux professionnels, des moyens de transport et des
hôpitaux. Or, depuis 1970, l'attention du corps médical est régulièrement
attirée sur les risques de contamination possible des systèmes de
climatisation. Cette fois, la prévention doit avant tout être demandée à la
technologie. Si l'on veut réduire les risques de contamination, il convient en
premier lieu de perfectionner les dispositifs de filtration de l'air.
3) Effets d'un réchauffement sur les maladies à vecteur
Nous plaçant
dans l'hypothèse d'un réchauffement climatique moyen de l'ordre de 2 °C, plus
marqué en été et sur le sud du pays, on peut tenter de prévoir quelles
pourraient être les conséquences en matière de santé à moyen ou à long terme.
Les plus complexes des maladies à vecteur, sont celles dans lesquelles la
transmission de l'agent infectieux qui peut être un virus ou une bactérie, est
assurée par un vecteur, c'est-à-dire un insecte ou un acarien.
L'impact
d'un réchauffement au niveau de l'intervention du vecteur peut, en théorie, se
manifester de plusieurs façons :
- modification de la répartition géographique du vecteur
- allongement de la longévité du vecteur, en cas d'augmentation parallèle de l'humidité, ce qui augmenterait sa capacité vectorielle
- raccourcissement de la durée d'incubation (durée de l'indispensable développement dans l'organisme du vecteur), ce qui faciliterait la transmission.
- modification de la répartition géographique du vecteur
- allongement de la longévité du vecteur, en cas d'augmentation parallèle de l'humidité, ce qui augmenterait sa capacité vectorielle
- raccourcissement de la durée d'incubation (durée de l'indispensable développement dans l'organisme du vecteur), ce qui faciliterait la transmission.
Il convient
de considérer ici les risques éventuels d'importation de maladies
"exotiques".
Il ne faut
certainement pas s'alarmer plus que de raison, mais il est incontestable que certaines
situations demanderont à être surveillées de près. Il sera donc essentiel
d'être prêt à mettre en place, le moment venu, une surveillance
épidémiologique, qui soit fiable et permanente ; ce qui ne sera pas forcément
facile car cela peut se révéler assez onéreux.
VI/ SOLUTIONS
Les
solutions à mettre en place pour arrêter l'augmentation de l'émission des GES
touchent tous les secteurs, c'est-à-dire le transport, l'énergie, l'industrie,
le bâtiment, les déchets, l'agriculture et la sylviculture. Elles peuvent être
collectives ou individuelles, imposées par des lois nationales, telle la
Réglementation Thermique du 1er juin 2001, la RT 2000, ou par des protocoles
internationaux, tel le protocole de Kyoto, signé en 1997 par 000000 pays. Mais
ces solutions peuvent tout simplement se manifester par la volonté de chacun de
limiter les émissions des gaz à effets de serre, dans le geste le plus anodin
autant que dans les investissements à long terme.
Pour donner
un ordre d'idée des efforts à faire, pour stabiliser le taux de CO2
dans l'atmosphère à deux fois ce qu'il était avant la révolution industrielle,
il faudrait baisser de 60% la production actuelle de ce gaz. Mais cela ne
concerne que le CO2, alors qu'il y a bien d'autres GES.
Le protocole
de Kyoto, signé en 1997 et où étaient présents 161 pays, 15 organisations
intergouvernementales et 236 organisations non gouvernementales, concerne 6 GES
: le CO2, le CH4, le N2O, les HFCs, le PFCs et
le SF6. L'objectif pour les pays industrialisés était, d'ici
2008-2012, de réduire de 5,2% la production de ces gaz par rapport à 1990.
L'Union européenne s'est fixé comme objectif la réduction de 8%.
VII/ CONCLUSION
Tout laisse
à penser que le réchauffement climatique auquel il semble que nous assistions,
causé par une augmentation de la concentration des GES, et donc à une
augmentation de l'effet de serre, se révèlera fatal pour bon nombre d'espèces
animales ou végétales et pour les milieux naturels les plus fragiles, voire
même pour les infrastructures humaines ; et l'échéance se rapproche à une
vitesse faramineuse. C'est donc bien aujourd'hui, et non demain, que l'humanité
doit réagir si elle veut préserver la diversité et la richesse de la biosphère
terrestre, et si elle ne veut pas voir disparaître, à plus ou moins long terme,
ce qui constitue un trésor à l'échelle cosmique, à savoir la vie.
Commentaires
Enregistrer un commentaire